Patricia Le secret de Balth

Tome 2

Le temps ne guérit pas tout.


Présentation officielle


Malgré une situation plus désespérée que jamais, Patricia revient tenir sa promesse et régler ses comptes avec un Balth intouchable et une mère qui lui dévoile enfin son vrai visage.


Le combat semble impossible à gagner, mais Patricia s'entoure de compagnons aussi fidèles qu'inattendus qui pourraient renverser le court de l'histoire.

Sur Ynuos, la planète qui a accueilli Patricia, la magie inonde tous les aspects de la vie des habitants, pour le meilleur, et pour le pire...

Le livre en chiffres :

Broché :

13,34 x 2,62 x 20,32 cm

414 pages

20 €

eBook :

2,99 € Amazon

Petits bonus !

De ce tome, Patricia apprend à s'imposer, mais également à voir la vérité en face, ce qui n'est pas toujours facile à encaisser pour elle.

En même temps, elle découvre ce qu'est réellement le sentiment d'amitié et peut-être d'un peu plus...

La version reliée ne sera pas disponible avant un moment car elle sera illustrée, tout comme pour le tome 1, et malheureusement, cela me prends beaucoup de temps.


Extrait !

La douleur se fit vive lorsque l’air pénétra tel des pics de glace agressant mes poumons. Une brise glacée balaya mon visage, augmentant les tremblements de mes membres. Une toux se déclencha, faisant souffrir ma gorge déjà aussi sèche qu’un désert. Cherchant du regard de quoi me désaltérer, je découvris avec horreur l’endroit où mes amis m’avaient laissée.

Je me trouvais assise dans mon lit médical, au beau milieu de décombres, dans une vision apocalyptique. L’hôpital avait dû s’effondrer sous les attaques qui avaient commencé à mon endormissement. À plusieurs endroits, je détectai des éclats de magie, des murs fondus… L’impression d’être sur un champ de bataille abandonné me prit. Il n’y avait aucune trace d’êtres vivants. Où étaient passés tous les gens ? Pourquoi j’étais ici ? seule ? Je reconnus les morceaux du fauteuil gris rembourré dans lequel la rouquine avait attendu que je fasse mes adieux à mes amis, avant de me plonger en état d’hibernation. Comme seuls vestiges du meuble, restaient des traces de griffes parcourant le tissu, et le rembourrage éparpillé tout autour ne recouvraient plus la structure en bois de l’assise en miettes.

Tout n’était que ruine. Il ne restait que les squelettes métalliques de buildings. Les routes et rails, sur plusieurs étages étaient troués par moments et s’étaient écroulés parfois jusqu’au sol, faisant penser à des saules pleureurs métalliques. Je n’avais jamais vu la cité avant aujourd’hui, n’ayant pas quitté le lit de ma chambre d’hôpital dans laquelle j’avais été transférée inconsciente. Je n’étais pas une amatrice de ville futuriste. Même s’ils avaient fait l’effort de laisser un peu de place pour la nature, celle-ci était fortement contrôlée dans ces carrés de verdure au coin des bâtiments et le long des routes piétonnes. J’eus un pincement au cœur en observant les arbres calcinés et les ossatures des immeubles en ruine. Essayant de me rassurer, je me répétai qu’au moins, il n’y avait pas de cadavres, la population était peut-être sauve grâce à la téléportation.

Me relevant avec difficultés, essayant toujours de maîtriser ma toux, je me mis à inspecter les alentours. Je ne ressentis pas le moindre danger, ce qui me rassura, étant désarmée.

Une fois désaltérée grâce à une gourde trouvée dans les décombres non loin de moi, j’appelai :

‒ Machin ?

Aucune réponse. Les battements de mon cœur s’accélérèrent.

– Machin ?

Toujours rien. La panique me submergea et je hurlai à plusieurs reprises :

– Machin ! Machin ! Machin !…

Seuls les échos de ma voix ricochant sur les restes apocalyptiques de la cité me répondirent.

Un sentiment de solitude m’atteint et des larmes me montèrent aux yeux. La panique commença à s’infiltrer dans chaque pore de ma peau. Je ne pouvais cependant pas me laisser aller et, respirant difficilement, je parvins à me calmer. Je devais me reprendre. Crier n’avait pas été très intelligent, cela aurait pu me mettre en danger, alertant peut-être les mauvaises personnes. Je me mis donc à chercher méticuleusement autour de moi des indices, dressant un bilan de ma situation.

J’étais à Uriknes, la cité technologique, du moins ce qui restait de la ville futuriste. J’étais toute seule. Qu’est-ce que je pouvais faire ? Pourquoi n’y avait-il personne ? C’était tout de même étrange ! Je respirai une nouvelle fois, très fort, à plusieurs reprises, pour retrouver un semblant de calme, et réfléchir. Même si Balth avait remporté la bataille, il aurait dû y avoir la population restante. Cependant, les traces de vies que je commençai à relever dataient d’au moins plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Combien de temps étais-je restée endormie ? Pourquoi la population avait fui sa cité ?

Je me trouvais dans un cercle de propreté. Mes amis avaient dû protéger en partie ma chambre, car aucun débris n’était tombé sur mon lit, pas même la poussière qu’avait dû soulever le bâtiment en s’effondrant. Cependant, ce que je trouvai le plus perturbant était de me réveiller en pleine lumière. Aucun toit, aucun décombre ne me protégeaient. Quelqu’un devait forcément m’avoir vue. Même si j’étais contente de ne pas être enfermée ou bloquée sous des décombres, je devais quand même avouer que la situation était très étrange.



Le soleil était haut dans le ciel, mais la température, malgré le ciel dégagé, restait froide. Avec ma tunique beige légère de patiente, je commençai à grelotter. Même si j’étais contente qu’elle ne soit pas ouverte dans le dos, comme sur Terre, je constatai qu’elle n’était pas beaucoup plus épaisse.

Cherchant des réponses à mes questions, je fouillai les décombres jusqu’à trouver une caisse en fer forgé sous mon lit. Elle non plus n’avait pas souffert des dégâts de la ville. L’ouvrant, je découvris un mot, posé sur l’épée qu’Izidore m’avait offerte alors qu’elle était encore reine de Rikmore, la cité de la magie. L’écriture était peu soignée, je doutais que ce soit elle qui l’ait rédigée. Je me souvenais des belles arabesques qu’elle traçait sur ses cours au lycée.


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