Iris

Nom : Iris

Âge :

Planète de naissance : ?

Stature : ?

Voix : très douce

Caractère : ?

Magie : ?

Particularité : de la même espèce que Machin


Liens : nombreux enfants, Machin


Métier : au service de Balth à Titanus

Biographie : À rencontrer dans le tome 2 !

Extrait

La vitesse de certaines lumières faiblit avant que l’une d’elles ne se détache et vienne voleter au niveau de mon visage. Elle n’avait aucun corps. Au début, je pensais que la regarder me ferait mal aux yeux, mais non. Je pouvais la fixer sans problème.

Elle resta là un moment, je lui dis :

– S’il vous plaît, c’est mon ami et je suis très inquiète.

Le temps sembla s’arrêter puis elle me traversa la tête. Le contact ne se fit pas dans la douleur, ce fut comme si quelqu’un m’avait doucement soufflé sur le front. Lorsqu’elle en sortit, son jaune était plus sombre avant de redevenir clair. J’entendis une voix dans ma tête, ce n’était pas Machin, la voix était féminine et d’une douceur extrême :

Machin n’est pas là, mais nous le connaissons.

– Comment va-t-il ? M’empressai-je de demander.

Il ne va pas très bien.

– Qu’est-ce que je dois faire pour l’aider ? M’affolai-je.

Il faudrait le libérer, mais nous ne pouvons vous aider.

– Pourquoi ? M’intrigeai-je.

Nous avons fait un pacte avec Balth.

Je lui souris contrite :

– Je comprends. C’est déjà gentil de votre part de me répondre.

À vrai dire, nous allons donner l’alerte, m’informa-t-elle.

– Mais vous ne l’avez pas encore fait ? Fus-je surprise.

Non.

– J’avoue que cela m’étonne mais merci.

De rien. Vous êtes la deuxième personne à nous considérer comme une espèce intelligente et à nous traiter avec respect.

– Ah bon, j’en suis désolée.

Cela ne fait rien. Disons que notre tâche s’en trouve facilitée.

– C’est quoi votre tâche ?

Nous faisons fonctionner Titanus.

– Comme Machin le faisait avec le manoir ?

Oui.

– Vous vous êtes battues avec Machin ?

Oui.

– Alors pourquoi m’aider à le retrouver ? Ne compris-je pas.

Parce que ce n’est pas parce qu’on obéit aux ordres que l’on accepte ce que l’on fait.

J’étais désolée pour elle :

– Ça doit être horrible.

Vous n’avez pas idée… Regretta-t-elle.

– Je peux peut-être vous aider ? Lui proposai-je après un silence.

Je ne pense pas. Et puis, nous ne sommes pas trop mal ici.

– Vous ne voulez pas être libéré ?

Pour aller où ? Répliqua-t-elle maussade. Non, nous sommes bien. Nous avons proposé à Machin de nous rejoindre, mais il n’a pas voulu. Il était persuadé que vous viendriez le chercher. Nous avons essayé de le persuader que ce ne serait pas le cas… Nous sommes contentes d’avoir eu tort.

Je lui souris, elle reprit :

Je vous ai implanté le plan de Titanus, personne ne le saura et ne le dites à personne, qui sait ce qui nous sera fait en retour.

– Je ne dirais rien, promis-je.

Nous le savons, c’est pour cela que je l’ai fait. Nous voyons tout ce qui se passe entre nos murs.

– Alors vous connaissez Diane ?

Nous l’avons vue grandir la pauvre, confirma-t-elle. Je suis contente qu’elle se soit faite des amis. Machin nous a raconté ce qui lui est arrivé en dehors de nos murs. Elle est forte cette petite.

– C’est vous qui lui avait donné sa chambre ?

Oui. Elle ne nous connaît pas, mais il fallait bien que l’on fasse quelque chose pour elle. Balth a vraiment été horrible avec elle. Même nous il nous a mieux considérés.

– Il n’est pas méchant avec vous ?

Non, mais si nous désobéissons, nous savons ce qui nous attend.

– Je me doute…

Ne faites pas cette tête, notre sort nous convient. Et puis, sans cela, on ne pourrait pas vous aider à retrouver Machin.

– C’est vous qui m’avez aidée en réduisant le nombre de gardes ?

Vous appelez cela des gardes ? Si vous voulez. Oui, c’est nous. Machin ne peut rien pour vous, il est enfermé sans aucun contact avec le monde extérieur depuis quelque temps déjà. Nous ne pouvons même plus lui parler. Balth avait trop peur que nous l’aidions à s’échapper. Machin a eu accès à beaucoup de nos informations. Il connaît Titanus presque aussi bien que nous. Du moins, avant son enfermement.

– Merci de votre aide en tout cas. [...] Vous faites déjà beaucoup pour nous, merci.

Nous n’aimons pas savoir que l’un des nôtres est traité ainsi.

– Une dernière chose, la retins-je.

Oui ?

– Comment vous appelez-vous ?

Je ne sus comment, mais je la sentis sourire :

Iris.

– Alors merci Iris, à bientôt.

À bientôt Patricia.


Patricia _ Tome 2 _ Le secret de Balth ; chapitre : Samedi 8 février 30 secondes plus tard