Machin

Nom : Machin

Âge :

Planète de naissance : ?

Stature : ?

Voix : douce

Caractère : ironique, compréhensif, inquiet

Magie : ?

Particularité : professeur exigeant


Liens : Morgane, Adeline, Ria, Novan, Patricia, Elea, Iris


Métier : ?

Biographie : Organisme complexe, mélange de plantes et de magie et peut-être dautre chose...


Au départ, Patricia croit que Machin est le manoir de Morgane, mais il se passe tellement de choses qui lui en font découvrir tellement dautres...

Il tient beaucoup à Patricia et à Novan, les premiers vrais amis humains quil se fait.

Je ne donnerai plus quune information : ses boutures sont comme des filaments de lumière bleue.


Il faudra lire le livre pour en savoir davantage !

Extrait

‒ Machin !

‒ Qu’y a-t-il ?

‒ J’ai besoin de prendre un bain, je peux le prendre au manoir ?

‒ Bien sûr, tu veux que je te crée une salle d’eau dans ta chambre ? Ce sera plus pratique.

Je ne sus pourquoi, mais j’avais l’impression de percevoir de l’inquiétude dans la voix de Machin.

‒ Ce sera parfait, merci.

Pénétrant dans ma chambre, je lui demandai :

‒ Ma chambre est-elle réellement insonorisée ?

‒ Oui.

‒ Est-ce que quelqu’un, par je ne sais quel moyen peut voir ce que j’y fais ou peux entendre ce que je dis ?

J’attendis un instant, avant que mon camarade ne me réponde :

‒ Non. Il n’y a que moi. Si on me court-circuite, on ne peut pas récupérer ce que je vois ou entends vu que je n’enregistre pas. Je ne fais que créer, je ne suis pas là pour espionner.

Me rappelant de ce que Morgane m’avait proposée, je repris :

‒ Qu’est-ce que le pacte et qu’elles en sont les conditions ?

‒ Le pacte qui te lie à moi ?

‒ Oui.

‒ C’est un lien qui se fait dans le sang. Dès que tu voudras me parler, je t’entendrais et vice-versa.

‒ D’accord, mais tu seras dans ma tête ?

‒ Non, je n’ai pas accès à ton cerveau, mais à ta chambre sur ta planète.

‒ Comment ça ?

‒ En fait, j’intègre ta chambre, et quand tu auras une maison, je pourrais en faire partie.

‒ Mais je croyais que tu étais ce manoir.

‒ C’est exact, mais comment t’expliquer… Je suis un peu comme une plante. En fait, je vais te donner une infime partie de mon être, comme une de mes branches et toi tu devras la planter en quelque sorte dans ta chambre.

‒ En fait, c’est comme une bouture ?

‒ Oui ! Exactement !

Ayant retrouvé sa bonne humeur, Machin m’interrogea :

‒ Alors, ce bain ?

Je souris :

‒ J’attends ma salle de bain.

Je vis deux murs s’élever dans le coin en diagonale de la porte d’entrée. Une porte en arcade apparut. Je m’y précipitai. Une baignoire en pierre carrée trônait au milieu de la pièce, une douche italienne dans un coin et une coiffeuse style Louis XVI m’attendaient. Je remarquai derrière la baignoire déjà remplie d’eau chaude, un banc pour poser mes affaires et des serviettes. Sur le rebord de pierre je distinguai un savon et un gant.

‒ Le bain de la damoiselle est prêt.

Me déshabillant, j’entrai dans cette immense étendue d’eau. La pierre composant le récipient était tiède et l’eau à bonne température.

Commençant à me laver, je demandai :

‒ Tu as envie de faire le pacte avec moi ?

N’ayant aucune réponse, je réitérai :

‒ Tu veux le faire ou pas ? Je ne me vexerai pas si tu refuses tu sais.

Toujours rien.

‒ Tu sais, si tu ne veux pas, je ne vais pas t’y obliger. Ça te fait mal quand tu le fais ?

‒ Euh, non, je n’ai pas mal.

‒ Alors quel est le problème ?

‒ Il n’y en a pas. Tu m’as surpris, c’est tout.

M’arrêtant, je fixai le mur :

‒ Qu’est-ce qui t’a surpris ?

‒ Le fait que tu me demandes mon avis et que tu t’inquiètes à mon sujet.

‒ Ah bon, cela ne t’était jamais arrivé.

‒ Non.

Je restai un moment silencieuse, il reprit :

‒ Je veux bien.

Contente qu’il ne me repousse pas, je l’interrogeai :

‒ Tu as besoin de quoi ?

‒ D’une entaille dans ta peau.

Je soupirai :

‒ Ça ne va pas être difficile.

‒ Mets une de tes entailles qui saigne encore un peu contre la pierre de la baignoire, je vais me débrouiller ne t’inquiètes pas.

‒ D’accord.

J’examinai mes blessures, j’en découvris plus que je ne l’aurai cru, mais je n’avais pratiquement que des égratignures et des bleus.

Voyant le trait sur ma cuisse où le sang coulait encore faiblement, je la mis contre la pierre.

Un léger choc, comme un courant électrique me fit sursauter, puis des frissons me parcoururent le corps, remontant dans ma nuque, jusque dans mon cerveau.

La douce voix de Machin résonna dans ma tête :

‒ C’est bon, je suis en place. Quand tu partiras je te donnerais un morceau de moi à plonger dans le sol de ta chambre.

‒ Pas de soucis.


Patricia _ Tome 1 _ Entre deux vies  ; chapitre : Mardi 11 février